Dans le contexte actuel de l’agriculture mondiale (concurrence exacerbée, exigences croissantes des consommateurs, principe de précaution), la qualité des produits agro- alimentaires prend de plus en plus d’importance, notamment en ce qui concerne les productions légumières. Dans le même temps, en conséquence de la multiplication des stations d’épuration des eaux usées, les volumes de boues générés augmentent rapidement et leur épandage sur les terrains agricoles est considéré comme la solution la plus simple et la moins coûteuse. D’autres déchets de toutes natures sont également susceptibles d’être épandus sur les sols cultivés ou bien l’ont été dans le passé (composts d’ordures ménagères, boues d’industries alimentaires, pesticides etc.). Parmi les substances indésirables contenues dans ces divers déchets, figurent les « éléments traces métalliques » (ETM) souvent appelés également « métaux lourds ». Par ailleurs, l’inventaire des « sites et sols pollués » est en cours et il y a souvent des terrains agricoles à proximité de ces sites industriels ou miniers. C’est pourquoi il est intéressant de pouvoir reconnaître si un sol cultivé est indemne de contamination ou, au contraire, s’il a gardé la trace d’apports de métaux potentiellement dangereux et de bien distinguer la part de ce qui est naturel et de ce qui est contamination d’origine humaine. Malgré des flux et des concentrations plutôt faibles, le cadmium (Cd) est en tête de la liste des métaux potentiellement toxiques. Doivent aussi être surveillés dans tous les compartiments de notre environnement : le plomb (Pb), le mercure (Hg).
Des études montrent le lien croissant entre maladies dégénératives, l’autisme, les troubles du comportement de l’enfant et les métaux lourds. Il est vrai que de petites doses ne posent aucun souci. Cependant, la consommation régulière dans notre alimentation de fruits et légumes traités par des produits « phytosanitaires », autrement dit pesticides qui contiennent ces substances qui a terme de consommation quotidienne viennent intoxiquer nos organismes.
La vraie problématique c’est que ces métaux lourds s’associent entre eux pour aggraver une toxémie organique déjà bien établi dans notre corps. Ce cocktail explosif va nuire à l’assimilation des oligoéléments. Les fonctions enzymatiques sont empêchés, mauvais assimilation des nutriments, vitamines et minéraux.
C’est l’une des piste qui pourrait expliquer l’explosion des allergies et Intolérances. Des pathologies perturbatrices, telles qu’une flore intestinale dysfonctionnelle, des colopathies, inflammations et parasitoses, psoriasis, et maladies auto-immunes.
LES SOURCES D’INTOXICATION
- L’eau du robinet
- L’alimentation non Bio et entre autre fruits et légumes.
- Les pollutions aériennes
- Certaines professions du bâtiment
- Les vieilles canalisations d’habitation
- Les amalgames dentaires.
LES SYMPTOMES
Il est intéressant de rechercher l’intoxication aux métaux lourds dans les cas suivants :
- Lors de fatigue chronique, et/ou de pathologie multi symptomatiques pour lesquelles toute les recherches de causalités ont échouées.
- Maux de tête
- Troubles psychiques (irritabilité, dépression, instabilité émotionnelle)
- Troubles digestifs majeurs (diarrhées, vomissements, nausées)
- Troubles du sommeil.
LES SOLUTIONS :
Il existe différent moyens de vérifier l’intoxication aux métaux lourds, prise de sang, analyse de cheveux, analyse urinaire (porphyrine urinaire). Il existe également plusieurs solutions à l’élimination de l’organisme des métaux lourds. Bien souvent, ces solutions doivent agir en synergie pour garantir un meilleur résultat.
La chélation, naturelle ou chimique, Une réforme alimentaire qui soit hypotoxique, une alimentation Bio, et une dépose d’amalgames dentaires (avec champs opératoire et digue dentaire obligatoire) si nécessaire.
Le traitement bien qu’efficace, prend un certain temps et reste différent et personnalisé en fonction de chaque individu et du degré d’intoxication.
Marina Descamps – Naturopathe
Cabinet, Richebourg – Béthune et Lille